© iStock

100 millions de dollars pour la recherche sur le cerveau

La fondation américaine Kavli et trois universités aux Etats-Unis ont annoncé jeudi qu’ils allaient donner plus de cent millions de dollars à la recherche sur le cerveau pour percer ses mystères et les causes de maladies comme Alzheimer et Parkinson.

La majorité de ces fonds privés permettront de créer trois nouveaux instituts Kalvi de neuroscience au sein des universités Johns Hopkins et Rockefeller, ainsi qu’au sein de l’université de Californie à San Francisco.

« En transcendant les frontières traditionnelles de la recherche dans ce domaine, ces nouveaux instituts de neuroscience seront en mesure de faire de nouvelles avancées », a estimé Rockel Hankin, président du conseil d’administration de la fondation Kavli.

Ces trois instituts recevront vingt millions de dollars chacun, précise la fondation dans un communiqué.

Ils feront partie du réseau international des vingt instituts Kavli dédiés entre autres à la neuroscience, à l’astrophysique, la nanoscience et à la physique théorique.

Ces nouveaux fonds financeront des recherches dans le cadre de l’initiative sur le cerveau, nommée « Brain » et lancée par le président américain Barack Obama en avril 2013, dans le cadre d’un partenariat entre les secteurs public et privé.

L’initiative « Brain » (Brain research through advancing innovative neurotechnologies) est notamment mise en oeuvre côté secteur public par les Instituts nationaux de la santé (NIH), la Fondation nationale des sciences (NSF) et l’agence de recherche du Pentagone Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency). Côté secteur privé, elle est soutenue par la fondation Kalvi et d’autres institutions comme le Allen Institute.

Ce projet de recherche sur le cerveau appelle spécifiquement à établir de nouvelles collaborations scientifiques interdisciplinaires pour créer des technologies innovantes permettant de visualiser le fonctionnement du cerveau.

Les NIH ont déjà sélectionné 58 projets menés par plus de cent chercheurs aux Etats-Unis et à l’étranger, dont la tâche est de développer de nouvelles technologies pour mieux comprendre le fonctionnement des circuits neuronaux et saisir des images du cerveau en action.

Ce programme de recherche s’articule autour de trois grands axes: créer la prochaine génération de techniques d’imagerie du cerveau, développer des méthodes d’enregistrement à grande échelle de l’activité cérébrale et élaborer des modèles informatiques permettant de comprendre les fonctions de circuits neuronaux spécifiques.

Selon les NIH, une compréhension approfondie du fonctionnement du cerveau ouvrira la voie à de nouveaux traitements contre des pathologies cérébrales dévastatrices comme Alzheimer, Parkinson, la schizophrénie, l’autisme ou l’épilepsie qui, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affectent ensemble plus d’un milliard de personnes dans le monde.

Contenu partenaire