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100 notes d’un indispensable espoir dans une année de m…

Anne-Sophie Bailly
Anne-Sophie Bailly Rédactrice en chef

2020 restera comme l’année qu’on n’aurait jamais imaginé devoir vivre ou voulu vivre. Mais aussi une année parsemée de notes d’espoir. Parfois anecdotiques ou embryonnaires. Mais toujours indispensables.

2020 restera comme l’année qu’on n’aurait jamais imaginé devoir vivre. Jamais voulu vivre. Une année de maladie, de deuil, de crise. Une année d’angoisse et de peur. Pour soi et ses proches. Une année de fins de mois difficiles et de rêves qui s’écroulent.

Une année maudite où un virus dévastateur a mis la vie sur pause. Obligeant la population du monde entier à restreindre ses libertés, à ne plus sortir que pour l’indispensable. A se confiner des mois durant. A ne plus approcher l’autre. A se masquer. A rêver d’embrassades et de rassemblements, de nuits vivantes et de spectacles, de restaurants et de mouvements, de ces amis qui débarqueraient par surprise.

Une année qui a mis l’économie mondiale à plat, qui a vu les banques centrales faire tourner les planches à billets et les pouvoirs publics colmater tant que faire se peut les trous béants creusés par l’arrêt brutal de secteurs entiers d’activité.

Une année marquée par la déchirure. Entre ceux qui savent, ceux qui croient savoir, ceux qui décident, ceux qui appliquent, ceux qui s’estiment laissés pour compte. Entre ceux qui adhèrent et ceux qui dénoncent. Entre des générations qui s’estiment sacrifiées, abandonnées ou infantilisées.

Devoir se réinventer

Une année aussi pour réfléchir. A ce que nous voulons faire de notre vie, de notre planète, de nos modes de consommation, de notre organisation sociale, de nos démocraties. A devoir nous réinventer. A distinguer l’utile de l’accessoire. A hiérarchiser à nouveau nos systèmes de valeurs.

Mais aussi une année au cours de laquelle la Belgique s’est rangée comme un seul homme derrière une femme installée depuis peu au 16 rue de la Loi et qui a applaudi quand le gouvernement fédéral – paritaire – a accueilli à son bord une ministre issue de la classe ouvrière et une autre, transgenre. Une année au cours de laquelle une Europe moribonde a fait pour sa survie le pari de la solidarité. Où les énergies renouvelables ont enregistré de nouveaux records, au détriment des combustibles fossiles. Où la science et la recherche ont avancé à pas de géant. Où des citoyens, des associations, des entreprises, des pouvoirs publics ont pris mille et une initiatives pour tendre la main à ceux qui en avaient besoin. Où des jeunes pousses prometteuses ont éclos dans le sport, la mode, l’art, la culture.

Autant de notes d’espoir. Parfois anecdotiques ou embryonnaires. Mais toujours indispensables. Car elles laissent entrevoir la même chose. Que sur le fumier pousse la rose. Nous vous en offrons 100, de ces roses. 100 notes d’espoir dans une année de m…

Car « vivre sans espoir, c’est cesser de vivre » (Dostoïevski).

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