Megaupload.com : une fermeture qui fait des vagues

Le FBI parle de l’une des plus « grandes affaires de violation des droits d’auteur jamais traitées aux Etats-Unis ». La fermeture de Megaupload.com a entraîné la réaction immédiate des pirates d’Anonymous, qui ont fait « tomber » plusieurs sites. Dont celui du ministère de la Justice américain.

La justice américaine a ordonné jeudi la fermeture du site Megaupload.com, une des plus importantes plateformes de partage de fichiers sur Internet, accusé de violation des droits d’auteur, s’attirant aussitôt une cyberattaque des pirates d’Anonymous.

Le site Megaupload.com était inaccessible jeudi après-midi depuis les Etats-Unis et 18 autres sites affiliés ont été fermés par la justice américaine, qui a saisi 50 millions de dollars sur des comptes de la société basée à Hong Kong et lancé des poursuites contre sept de ses responsables.

Le FBI et le ministère de la Justice américain ont estimé dans un communiqué qu’il s’agissait de l’une des plus « grandes affaires de violation des droits d’auteur jamais traitées aux Etats-Unis ».

Les sept personnes poursuivies, ajoutent les autorités américaines, sont « responsables d’un piratage considérable sur Internet de nombreux types de contenus protégés par les droits d’auteurs à travers Megaupload.com et d’autres sites ». Ces personnes sont accusées d’avoir tiré de leurs forfaits quelque 175 millions de dollars de profit et entraîné « plus d’un demi-milliard de dollars de perte pour les ayant-droits », en offrant sur leur site des films, séries et autres produits piratés, poursuivent les autorités américaines.

Megaupload Ltd, et une autre entreprise liée à l’affaire, Vestor Ltd, ont été inculpées par une chambre d’accusation de Virginie de violations de droits d’auteur mais aussi de tentatives de racket et de blanchiment d’argent, des infractions passibles de 20 ans de prison.

La fermeture de Megaupload.com a été suivie de représailles du collectif de pirates Anonymous, qui a annoncé sur Twitter avoir mis hors service les sites du ministère de la Justice américain, de la maison de disque Universal Music et de l’association professionnelle du disque RIAA. Ces quatre sites étaient inaccessibles jeudi après-midi.

LeVif.be, avec Belga

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