Débrancheur-formateur, Benoît Lutgen découvre les difficultés de la recomposition politique à la belge. © LAURIE DIEFFEMBACQ/belgaimage

Wallonie-Bruxelles : incertitude politique

La décision prise le 19 juin par Benoît Lutgen, président du CDH, de débrancher la prise des gouvernements wallon, bruxellois et francophone a jeté le sud du pays dans l’incertitude politique, sur fond de déchirements entre anciens collègues socialistes et humanistes. A situation atypique, négociations atypiques. Le leader humaniste a déjà rencontré à plusieurs reprises les partenaires d’une éventuelle majorité alternative : MR, Ecolo et DéFI. Des avancées semblent perceptibles en Wallonie, où le MR et le CDH sont tentés d’entamer des négociations. La situation reste plus floue en Région bruxelloise, où le président de DéFi, Olivier Maingain, fait de la résistance et exige que l’ancienne ministre CDH Joëlle Milquet soit écartée. Olivier Chastel (MR) a souligné sa volonté d’avoir une solution globale pour toutes les entités, avec plus de deux partis à table. Parallèlement, les coprésidents écologistes, Zakia Khattabi et Patrick Dupriez, ont rencontré tous les autres partis pour tenter de dégager des majorités afin d’adopter des réformes en matière de gouvernance, indépendamment de la composition des majorités. En attendant la fumée blanche, les majorités PS – CDH (et DéFI à Bruxelles) restent en place. Mais elles tournent au ralenti.

O. M.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire