Variations sur la langue

Je suis frappé par le contraste entre certaines positions exprimées sur l’état actuel de notre langue française. Selon Florence Montreynaud :  » La langue appartient aux locuteurs, aux locutrices, elle nous appartient, à nous, à nos jeunes, à nos enfants  » (Le Vif/L’Express du 8 mars).

Selon le professeur Vincent Seutin (un extrait de sa tribune publiée originellement dans La Libre Belgique ) :  » Chez 50 % de nos étudiants, l’expression écrite est tellement faible que le concept exprimé devient flou, voire incompréhensible.  »

La langue française a-t-elle le droit de se plaindre, elle, face aux harcèlements idéologiques et maltraitances incessantes dont elle est l’objet, sous le déluge d’anglicismes que certains s’obstinent à qualifier de simple apport d’une autre langue… alors que tant de spectacles francophones, publicités, offres d’emploi et qualifications professionnelles, etc. renient le français pour l’anglais ?

Si on écrit :  » les étudiants « ,  » les citoyens « , croit-on que les gens soient si simples d’esprit qu’il faille les guider vers la lumière de l’écriture inclusive avec ce morse rebutant : étudiant.es, citoyen.nes ? […]

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