Le Conseil de sécurité de l'ONU : " Les Etats n'ont jamais autant négocié entre eux ". © LUIZ ROBERTO LIMA/BELGAIMAGE

Une nouvelle vision de la géopolitique

Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, Frédéric Encel renouvelle l’approche des relations internationales en publiant Mon dictionnaire géopolitique (PUF, 472 p.), de A comme Afrique à Z comme zone. En 175 entrées, il balaie tous les classiques de la discipline (souveraineté, soft power, rapports de force, pétrole, intérêts, civilisation…) et n’hésite pas à arpenter de nouveaux territoires (théâtre, littérature, instant magique, feu sacré, faiblesse, amour…). C’est l’occasion de se rappeler quelques vérités ( » Il n’est d’équilibre que par la volonté de ceux qui, puissants, s’en satisfont à peu près  » ou  » Les Etats n’ont jamais autant négocié entre eux d’où […] un nombre historiquement faible de conflits armés « ), d’enregistrer quelques avertissements ( » Le fanatisme ne plaisante pas et c’est notamment à cela qu’on le reconnaît « ), d’explorer quelques expériences ( » Affirmer que telle exaction relève de la Realpolitik, c’est quelque part déjà un peu la justifier, l’excuser « ), ou de réfléchir à quelques conseils ( « Je pense que l’Europe politique et militaire devrait dorénavant progresser vers davantage d’intégration « ). Entre les convictions fortes de l’auteur – sa démonstration du nazisme comme  » mal absolu  » est implacable – et ses sentiments plus intimes, lui qui ne s’interdit pas de céder à la  » géopolitique de l’émotion « , on joint l’utile à l’agréable à la lecture de Mon dictionnaire géopolitique et on découvre de façon originale les arcanes de la diplomatie.

Une nouvelle vision de la géopolitique

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