© GETTY IMAGES

Toutes protégées, en toute gratuité?

L’Ecosse est devenue cette année le premier pays à décider de l’accès gratuit aux protections périodiques. Concrètement, désormais, quiconque y a besoin de tampons ou de serviettes hygiéniques peut et doit les obtenir gratuitement. Notamment dans les écoles, les lycées et les universités. La mesure coûte 11 millions d’euros par an mais elle est, selon la députée qui en est à l’origine, « un signal au monde qu’il est possible de mettre en place un accès universel gratuit aux protections périodiques ». La France et la Nouvelle-Zélande pourraient suivre le mouvement, elles qui expérimentent un système de distribution gratuite dans plusieurs de leurs écoles et auprès de femmes en situation financière précaire. En Belgique, différentes associations distribuent des protections à plus ou moins grande échelle, revendiquant la gratuité de ce qui est indiscutablement un produit de première néces- sité. L’organisation Plan International rappelle ainsi que la précarité menstruelle est provoquée par « le coût des protections hygiéniques, le manque d’éducation, la stigmatisation et la honte liée aux règles ». Peut-être plus pour longtemps.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire