Tensions provisoirement apaisées

Arrêté, le 3 mars, pour trouble à l’ordre public alors que ses partisans l’accompagnaient sur le chemin du tribunal de Dakar où il devait répondre d’une accusation de viol par une employée d’un salon d’esthétique, l’opposant Ousmane Sonko a été remis en liberté sous contrôle judiciaire le 8 mars. Entre-temps, la capitale du Sénégal a connu trois jours d’affrontements et de saccages en raison de la colère des sympathisants du candidat arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019 avec 15,67% des voix. Ousmane Sonko a appelé à renforcer la mobilisation mais dans un cadre pacifique contre le président Macky Sall, accusé d’avoir instrumentalisé la justice. La tension risque de monter à Dakar au gré des étapes de ce dossier politico-judiciaire.

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