Service compris

Les minikits arrivent

A partir du 15 décembre, tout le monde pourra se procurer un ou plusieurs minikits d’euros, au prix unitaire de 500 francs. Chaque colis est composé de 29 pièces et contient au moins deux exemplaires de chacune des 8 pièces de la nouvelle monnaie. Ces 12,40 euros poursuivent un objectif de familiarisation. Pas celui d’alimenter une collection-souvenir. Ces starterkits sont en vente dans les banques, à La Poste, dans les entreprises publiques de transport (SNCB, Stib, De Lijn, TEC) et à la Banque nationale. Les pièces ne peuvent bien sûr être utilisées effectivement qu’à partir du 1er janvier prochain.

Beaucoup d’entreprises vont distribuer de tels colis à leur personnel (1 seul par personne). Au passage, employeurs et travailleurs bénéficient d’un régime fiscal préférentiel: cadeau non taxable, exonéré de cotisations sociales et déductible comme frais professionnels, pour autant qu’il ne s’agisse pas d’un avantage se substituant à un autre, habituellement ou conventionnellement octroyé. Les entreprises qui n’ont pas pré-commandé de colis peuvent s’adresser à leur organisme financier.

Le timbre se convertit aussi

La Poste émet depuis un certain temps déjà des timbres indiquant la double valeur en francs et en euros. Après le 1er janvier prochain, elle n’imprimera plus que des timbres dont la valeur faciale sera exprimée en euros. Ces nouveaux timbres sont en vente dès ce 15 décembre, mais ils ne pourront être utilisés qu’à partir de janvier. On pourra, alors, coller sur la même enveloppe des timbres en euros et des timbres en francs.

Les timbres exclusivement émis en francs belges resteront encore valables pour une durée indéterminée. Ils ne sont pas repris ni échangés. En revanche, les timbres fiscaux (servant à acquitter divers impôts et taxes) affranchis en francs belges ne seront plus d’usage après la fin de l’année. Ils pourront être restitués auprès de l’administration du cadastre, de l’enregistrement et des domaines jusqu’au 15 décembre 2003.

Association des victimes de l’amiante

Voici tout juste un an, des proches de victimes ont créé une association de défense, l’Abeva. Son but est d’obtenir pour toutes les victimes la réparation des préjudices résultant d’une exposition à l’amiante (professionnelle ou environnementale) sur le territoire belge. Mais elle se bat aussi pour obtenir l’interdiction totale et définitive de la mise en ouvre, de la commercialisation, de l’utilisation de l’amiante et des produits contenant de l’amiante sur le territoire belge. Elle veut aussi supprimer toute notion de délais de prescription entre l’exposition à l’amiante et la déclaration de la maladie. L’Abeva travaille en collaboration avec des associations sours actives dans les pays voisins.

Contact : Abeva ASBL, 64, rue Saint-Bernard, à 1060 Bruxelles Tél.: 0479-92 72 36. Fax: 02 – 25 64 39. E-mail: abeva@abeva.be

Site: www.abeva.be

Acheter et manger bio

L’ASBL Nature & Progrès vient de publier la quatrième édition de son répertoire des points de vente bio à Bruxelles et en Wallonie, le Biottin. Entièrement réactualisé et complété, il est muni d’un nouvel index pour faciliter la recherche par point de vente.

Il propose également, en guise d’apéritif, des réponses à quelques questions générales comme : Qu’est-ce que l’agriculture biologique ? Comment reconnaître un produit bio ? Les labels sont-ils fiables ? .

Pour obtenir le Biottin, il suffit d’envoyer cinq timbres d’une valeur de 17 francs avec vos nom et adresse à Nature & Progrès, 520, rue de Dave, à 5100 Jambes.

Un Centre européen des consommateurs

« Puis-je acheter une voiture à l’étranger ? », « Comment résoudre les problèmes entraînés par la location d’une maison de vacances dans un autre pays européen ? ». Ces questions et bien d’autres peuvent trouver réponse auprès du Centre européen des consommateurs. Ouvert tout récemment, à Bruxelles, à l’initiative du ministère des Affaires économiques, de la Commission européenne et de la Verbraucherschutzzentrale-Ostbelgien, il entend fournir conseils et accompagnement aux consommateurs qui s’interrogent sur des problèmes extra-nationaux.

Un projet pilote de Réseau extrajudiciaire européen a été lancé par la même occasion. Son but est de fournir information, aide et assistance à tous les consommateurs en cas de règlement extrajudiciaire d’un différend. Cette intervention permet d’éviter des actions en justice souvent longues et coûteuses. Ce réseau a un point de contact (appelé aussi Clearing-house) dans chaque Etat membre de l’Union ainsi qu’en Norvège et en Islande.

Contact : Centre européen des consommateurs, 18, rue des Chevaliers, à 1050 Bruxelles.

Tél.: 02-517 17 90. Fax: 02-517 17 99. E-mail: info @cec-ecc.be

Site: www.cec-ecc.be

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