Seconde résidence ouverte sur les champs

L’habitation était sans charme ni cachet. Mais ses nouveaux propriétaires ont su percevoir son potentiel. Ils ont fait de cette vieille ferme de village une maison de campagne confortable et contemporaine.

Durant des années, ils se sont promenés dans les campagnes de Theux. Jusqu’au jour où, pour la première fois, une maison à vendre qui leur convenait s’est trouvée sur le chemin de Christophe et Patricia. Une habitation plutôt banale et mitoyenne, mais qui jouit d’un jardin en pente largement ouvert sur le paysage.  » Le village est superbe, remarque le propriétaire. On sait qu’on n’a pas acheté une belle maison. Mais on ne voulait pas faire construire. Si on vient vivre à la campagne, c’est pour profiter des prairies, pas pour bâtir dessus.  » Les citadins ont tout de suite perçu le potentiel de cette ancienne ferme, constituée d’annexes de briques disparates. Ils ont choisi de l’aménager en maison de vacances. Pour cela, ils ont fait appel à l’architecte Benoît Vander Borght.

La maison, spacieuse, a été divisée en deux logements. Le petit corps de logis initial, d’une centaine de mètres carrés, est mis en location. Quant à la seconde partie, de plus de 200 mètres carrés et occupée par les propriétaires, elle a subi de sérieuses transformations. Elle était composée de plusieurs éléments: une zone principale, un colombier, une étable en retrait et un garage à rue. Et chaque volume possédait ses caractéristiques architecturales, ses briques et sa toiture. Il fallait donc uniformiser cet ensemble hétéroclite et réorganiser l’intérieur pour l’adapter au mode de vie de ses occupants.

L’architecte a entrepris d’ouvrir la maison sur le paysage, tout en amenant la lumière au c£ur du logement. La structure a été conservée, mais les toitures ont été modifiées, afin de retrouver une unité. Pour relier la couverture plate du garage au toit pentu du logis, l’ancienne écurie a été chapeautée d’une toiture cintrée en zinc. Toujours dans un souci d’uniformité, les façades côté rue ont reçu une peinture rouge, tandis que l’ancienne étable, implantée en retrait, est bardée de cèdre, tout comme les façades arrière.

A l’intérieur, toute la maison a été réorganisée. Des murs ont été percés. D’autres, démolis ou déplacés. Certaines baies ont été modifiées pour cadrer les vues et permettre à la lumière de pénétrer dans l’habitation.

Pour acheter et rénover cette ferme, les propriétaires ont déboursé 290 000 euros. Investissement en partie rentabilisé par le corps de logis loué à des villageois. l

Anne-Catherine De Bast

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