Robert doisneau (1912 – 1994)

 » Saisir les gestes ordinaires des gens ordinaires dans des situations ordinaires  » : Robert Doisneau définissait ainsi son art. De son empathie pour les plus démunis ou ses amitiés pour les intellectuels germanopratins, le photographe français le plus populaire du XXe siècle portera haut le courant humaniste dans la photographie moderne. Quartiers populaires, mannequins de grands magazines, gamins ou amoureux parisiens, l’artiste aime et sublime chacun, sans distinction sociale ou de classe.

Sur le marché de l’art. Si son ultracélèbre Baiser de l’hôtel de ville en tirage argentique d’époque trouvait acquéreur à plus de 150 000 euros en 2005, d’autres tirages de Doisneau restent nettement plus accessibles (moins de 10 000 euros). Evidemment, en photo, tout dépend du tirage mais également du sujet. Pour une photographie issue de sa série Ballade pour violoncelle réalisée avec Maurice Baquet, comptez 800 euros alors qu’un portrait du Corbusier ou de Giacometti dépasse facilement les 2 000 euros. Notez que depuis quelques années, la cote de Doisneau est plutôt à la baisse.

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