POUR LE PARKING, LA CANTINE OU LE BUS

Quelques exemples d’applications de micropaiements électroniques.

Le parking : les premiers projets pilotes de micropaiement au moyen d’un GSM remontent à 2006. Aujourd’hui, 14 villes ont pourvu leurs parkings publics de cette possibilité, la dernière en date étant Charleroi. Belgacom estime le nombre de micropaiements dans les parkings à 6 millions depuis 2006. Le coût du SMS (0,15 euro) ne constitue visiblement pas un problème pour des usagers souvent à court de pièces de monnaie.

Le ticket de bus : depuis février 2010, la compagnie De Lijn permet l’achat de tickets de bus par SMS. Le SMS de confirmation d’achat fait office de preuve de paiement en cas de contrôle.

La cantine : la technologie PingPing, l’offre de paiement mobile de Belgacom, est naturellement utilisée dans la cantine de l’opérateur télécom, ainsi que dans quelques commerces avoisinant son siège central. Un projet semblable est mené à l’université d’Anvers. Les étudiants ont le choix entre leur téléphone portable et leur carte scolaire pour payer à la cantine, ainsi que dans deux Quick à proximité.

Depuis la dernière rentrée scolaire, la Deutsche Schule de Wezembeek-Oppem impose le micropaiement électronique à la cantine. Les élèves paient au moyen de leur carte scolaire, qui les identifie comme titulaire d’un porte-monnaie virtuel approvisionné par les parents.

D’autres misent sur la carte d’identité électronique comme identifiant de paiement. C’est le cas du  » village partenaire  » de Saint-Gilles et de l’entreprise norvégienne Jaga qui, en partenariat avec les entreprises Proxyclick (services en ligne de  » facility management « ) et Loyaltek (logiciels et terminaux de paiement) ont équipé leurs cantines de terminaux de paiement par carte d’identité électronique.

Le journal : l’édition du Soir conçue pour les tablettes Android (concurrentes de l’iPad d’Apple) peut être achetée par GSM. D’autres médias vont suivre très prochainement.

Le distributeur de boissons : Coca-Cola et Belgacom sont occupés à équiper certains distributeurs de boissons de terminaux de micropaiement par GSM.

Un film sur Internet : le micropaiement mobile permet d’acheter du contenu sur le Web, sans passer par une carte bancaire.

De personne à personne : deux titulaires d’un même type de porte-monnaie électronique peuvent aisément se verser de petites sommes, de GSM à

GSM.

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