Angèle, star d'Instagram, la clé du succès des nouvelles icônes de la pop. © Charlotte Abramow

Pop au féminin

La reine, c’est elle. Il y a deux ans à peine, Angèle traînait son clavier et son ordi dans les bars bruxellois. Aujourd’hui, alors qu’elle vient tout juste de sortir son premier album, Brol, elle remplit Forest National et des Zénith français en deux temps trois mouvements (avant d’annoncer un Palais 12). C’est à la fois impressionnant, et, il faut bien le dire, un peu effrayant : la jeune Bruxelloise a beau faire preuve de recul et de second degré, vivre un tel emballement peut-il laisser tout à fait indemne ?

On a parfois l’impression que ce rythme effréné est devenu aujourd’hui la norme. D’ailleurs, si Angèle ne doit son succès qu’à elle-même, il correspond aussi bien à l’époque. Celle où les réseaux sociaux et des plateformes vidéo comme YouTube sont désormais les principaux canaux de communication et de diffusion des artistes (Instagram dans le cas d’Angèle). Celle aussi où la pop, voire la variété (Maître Gims en duo avec Vianney), se sont faites de plus en plus  » urbaines « , trouvant dans le rap matière à  » moderniser  » son discours. Celle enfin, où, d’Angèle à l’Anglaise Dua Lipa, de la Française Christine & The Queens à l’Espagnole Rosalia, en passant par les tubes d’Aya Nakamura ou ceux d’Ariana Grande, les hit-parades sont dominés par les artistes féminines.

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