En appui aux forces de l'ordre locales, la police fédérale déploie notamment chevaux de frise et policiers à cheval. © Patrick Lefevre/BELGAIMAGE

Polices locales et fédérale

Une question m’interpelle par rapport aux opérations de la police fédérale censée appuyer les polices locales. Ainsi, le mardi 14 mai, une manifestation organisée par la FGTB a eu lieu à Wavre avec la participation d’environ 2 000 personnes. A cette occasion, la police locale a fait appel à la police fédérale avec l’appui de policiers à cheval, de chevaux de frise et de deux autopompes en embuscade afin d’éviter les débordements […]. Tout cela pour ce qu’on peut considérer comme une promenade champêtre évitant notamment le centre-ville.

A Seneffe, trois jours plus tôt, ce fut le contraire. Durant deux nuits, une rave- party a occasionné des nuisances sonores pour nombre de riverains excédés, ce qui eut pour conséquence un arrêté d’interdiction de la bourgmestre. La police fédérale, pourtant demandée, n’est pas intervenue parce que, selon elle, il s’agissait d’un terrain privé. Or, un règlement interdit bel et bien le tapage nocturne, que ce soit sur un terrain public ou privé. Deux poids deux mesures ? Intervention dans la ville du Premier ministre, mais non dans une cité moins importante alors que le chef de la police est bien le bourgmestre, que ce soit à Wavre ou à Seneffe.

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