Le 20 septembre, quelque 15 000 personnes ont défilé, à Bruxelles, lors de la troisième grève mondiale pour le climat. © VIRGINIE NGUYEN HOANG/BELGAIMAGE

Planète : piqûre de rappel

Qu’il soit social ou/et lié à la nature, le climat affiche un essoufflement notoire. Un dossier spécial édité par vos soins en mai 2007 intitulé  » La planète à bout de souffle  » répercutait cette préoccupation par la voix, notamment, de Yann Arthus-Bertrand qui disait :  » C’est maintenant qu’il faut changer !  » Tous les indicateurs sont là, même si la partie invisible est encore plus inquiétante. Douze années se sont écoulées… La jeunesse consciente du vol de son avenir (sic Greta Thunberg) réagit massivement à ce défi majeur. Il est une évidence : la gestion de la planète nécessite une harmonisation des politiques en la matière. Le cinéaste Jacques Perrin énonçait aussi en forme de SOS  » sauver la Terre est un impératif humanitaire « . Comment ce péril sera-t-il géré à l’heure où seule la pratique de la religion de la croissance est de mise ? […] La réaction citoyenne n’est que le reflet d’un exercice politique non accompli. Indignez-vous, engagez-vous, disait Stéphane Hessel. L’asphyxie de la terre est bien là, elle nous le démontre au quotidien, en apostrophant les hommes par des révoltes tous azimuts.

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