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Seconde résidence: où acheter ?

Qui ne rêve pas d’une maison au soleil pour y créer des souvenirs impérissables ? Six pays, six marchés, mais, surtout, six cadres juridiques et fiscaux sont passés au crible pour choisir son pied-à-terre sans se tromper.

L’adage est connu, le Belge aime sa brique. Ses briques, même. Et de plus en plus. L’an dernier, l’investissement dans une seconde résidence a représenté non moins d’un crédit hypothécaire sur quatre octroyés par la banque BNB Paribas Fortis. En 2017, elle évoquait un prêt sur cinq. En 2016, un sur… dix. Dans 90 % des cas, remarque la banque, cette seconde brique est située en Belgique. Ici encore, c’est du jamais vu, souligne-t-elle, justifiant cet engouement par le fait qu’outre la côte et l’Ardenne, choisies à des fins (majoritairement) récréatives, la plupart des crédits sont motivés par la perspective d’un rendement locatif (60 %). Et portent alors sur des biens pour beaucoup ancrés dans des villes universitaires.

Les chutes de prix ont pour effet de permettre à un plus grand nombre de Belges de s’offrir une place au soleil.

A l’étranger, cible d’un prêt sur dix, donc, les destinations les plus prisées sont l’Espagne, la France et l’Italie, observe encore BNP Paribas Fortis. Toutes trois englobent 86 % des demandes. Il est par ailleurs plus rare que ces pied-à-terre en dehors des frontières belges soient mis en location (13 %).

Sécurité juridique

Les raisons qui poussent les Belges à opter pour tel pays ou telle région plutôt qu’un(e) autre sont souvent personnelles. Liées, par exemple, à des souvenirs de vacances en famille ou entre amis, à la pratique d’un sport ou à une passion. Voire, tout simplement, parce que des proches ont tracé la voie avant eux.

L’accessibilité (voiture, avion…) pèse également dans la balance. De même que l’aspect financier. Ce qui explique le succès de pays dont l’immobilier résidentiel a connu un sacré revers à la suite de la crise économique et financière de 2008. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, ces chutes de prix ont pour effet de permettre à un plus grand nombre de Belges de s’offrir une place au soleil.

L’accompagnement d’un professionnel à chaque étape de la procédure d’acquisition est aussi un facteur important. D’autant plus si celui-ci est Belge, ce qui rassure nos compatriotes.

Reste un élément décisif qui, à défaut de motiver l’achat, le découragera le cas échéant, c’est la… sécurité. Politique, évidemment, mais aussi, et surtout, administrative, urbanistique et juridique.

Pour mieux y répondre, Le Vif/L’Express a choisi six pays communément appréciés des Belges – l’Espagne, la France, l’Italie, le Portugal, la Grèce et la Suisse – et en a sondé tant le marché que le cadre juridique et fiscal, en faisant appel à des agents immobiliers spécialisés d’une part, et à un expert en gestion d’actifs de l’autre. L’objectif étant, outre une présentation générale de la brique de villégiature dans chaque pays, de dresser un tableau reprenant les avantages et les inconvénients de l’investissement immobilier, mais aussi le poids des démarches et des taxes qui le grèvent. A cet effet, Charles Kesteloot, responsable de la planification patrimoniale chez Mercier Vanderlinden, s’est attelé à lister et expliciter tout ce que le candidat à l’acquisition doit savoir avant de lancer son projet dans les fiches  » L’ABC de l’achat « .

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