Ou comment le traité de Versailles de 1919 a mené à la Seconde Guerre mondiale.

 » Il est plus facile de faire la guerre que la paix « , a affirmé le Premier ministre français Georges Clemenceau à la veille de la conférence de paix de Versailles. L’histoire lui a donné raison. En dépit de toutes les bonnes volontés, le traité de Versailles a fait basculer le monde dans une nouvelle guerre.

28 juin 1919 : cinq ans jour pour jour après l’assassinat, à Sarajevo, de l’archiduc autrichien François-Ferdinand – l’étincelle qui a mis le feu aux poudres de la Première Guerre mondiale -, l’Allemagne et les Alliés signent le traité de Versailles. Les négociations ne prennent que cinq mois, et la signature du traité a lieu dans la galerie des Glaces du château de Versailles. Un lieu hautement symbolique. C’est ici en effet que le roi Guillaume Ier de Prusse a été proclamé empereur lors de l’unification de l’Allemagne. Une humiliation supplémentaire pour les Allemands ?

Peace without Victory

Il est clair dès 1917 qu’une victoire allemande est quasiment impossible. Le président américain Woodrow Wilson se voit en pacificateur et présente un plan de paix dans son discours Peace without Victory : « There shall be no annexations, no contributions, no punitive damages.  » (Il n’y aura ni annexations, ni contributions, ni dommages punitifs.) Ce souhait s’est révélé trop naïf. Les sommes de guerre gigantesques que les Américains avaient prêtées aux Alliés et la guerre des sous-marins menée par les Allemands finissent par inciter les Etats-Unis à déclarer la guerre à l’Allemagne le 2 avril 1917. En s’impliquant dans le conflit, Wilson peut aussi poser des exigences lors des pourparlers de paix. Dans son discours des Quatorze points, il joue la carte du droit à l’autodétermination et de la diplomatie ouverte, mais le ressentiment que les autres puissances éprouvent à l’égard des Allemands est trop grand. Il prône aussi la création d’une Société des Nations en tant qu’instrument pour y parvenir. Sa vision ne concorde pas avec celle des autres puissances. Les Premiers ministres David Lloyd George de Grande-Bretagne, George Clemenceau de France et Vittorio Orlando d’Italie ont déjà pris des accords secrets pendant la guerre et souhaitent un repartage du territoire et des colonies de l’Allemagne vaincue. La France entrevoit l’occasion de réduire une fois pour toutes la puissance de l’Allemagne et souhaite recevoir d’importantes indemnités de guerre. Quant aux Anglais, ils voient dans la diplomatie ouverte, le libre-échange et la liberté de navigation contenus dans la proposition de Wilson une menace pour leur empire. La conférence de Versailles rassemble encore des représentants de 28 autres pays, venus chacun avec leurs propres revendications. La Belgique et la Serbie ont lourdement souffert de la guerre et exigent aussi d’importantes réparations. La Chine et le Japon souhaitent mettre la main sur les possessions allemandes en Asie. La Russie est absente : après la révolution d’Octobre 1917, elle est aux prises avec une guerre civile qui sera remportée par les bolcheviques rouges face aux monarchistes blancs. Manifestement, les agendas et les intentions des uns et des autres sont nettement divergents. Les forces en présence finissent par signer un traité composé de quatre cents quarante articles et quinze parties. Les Allemands sont absents des négociations.

L'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche et de son épouse, à Sarajevo, le 28 juin 1914, fut l'événement qui mit le monde à feu et à sang, mais les causes de la Première Guerre mondiale sont plus complexes. Le traité de Versailles fut signé exactement cinq ans plus tard.
L’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche et de son épouse, à Sarajevo, le 28 juin 1914, fut l’événement qui mit le monde à feu et à sang, mais les causes de la Première Guerre mondiale sont plus complexes. Le traité de Versailles fut signé exactement cinq ans plus tard.

Les sables mouvants des intérêts propres

L’armée allemande ne capitule pas mais accepte un armistice sur la base des accords énoncés dans le plan des Quatorze points de Wilson. Pour les Allemands, le contenu du traité final est une violation flagrante des accords pris. La dureté de la version définitive du traité surprend même certains Alliés. Le président Wilson dira à son attaché de presse Baker : « Si j’étais Allemand, je crois que je ne le signerais jamais ! » Robert Lansing, le secrétaire d’Etat américain des Affaires étrangères de l’époque, note dans un mémoire : « Les conditions absurdes reprises dans le traité portent déjà en elles le germe de la guerre suivante. […] Nous avons à présent un traité de paix, mais il est certain qu’il n’apportera pas la paix parce qu’il est basé sur les sables mouvants des intérêts propres. »

Signature solennelle du traité de paix entre l'Allemagne et les Alliés dans la galerie des Glaces du château de Versailles, le 28 juin 1919.
Signature solennelle du traité de paix entre l’Allemagne et les Alliés dans la galerie des Glaces du château de Versailles, le 28 juin 1919.

Un complot contre l’Allemagne

L’article 231 du traité de Versailles impute l’entière responsabilité de la guerre à l’Allemagne. Les Allemands s’y opposent mais sont déboutés par les Alliés. En Grande-Bretagne, le Premier ministre Lloyd George remporte les élections, notamment pour avoir déclaré « Pendez le Kaiser « , et une promesse doit être tenue.  » Je ne pouvais pas accepter le point de vue allemand selon lequel l’Allemagne n’était pas seule coupable sans révéler toutes nos raisons d’entrer en guerre « , écrit-il. La France et la Belgique aussi restent fermement sur leurs positions. Elles veulent pouvoir exiger d’importants dommages de guerre et renforcer l’occupation de la rive gauche du Rhin.

« The Big Four » ou les quatre leaders des forces alliées. De gauche à droite : Vittorio Emanuele Orlando d’Italie, le Britannique David Lloyd George de Grande-Bretagne, le Français Georges Clemenceau et le président américain Woodrow Wilson.

Le sort de l’Allemagne est scellé et son gouvernement doit – le couteau sur la gorge – accepter la honte. Pour Johannes Bell et Hermann Müller, les représentants allemands dans la galerie des Glaces, il ne reste plus d’autre option que de signer le traité honni. Cette Signature déclenchera une succession d’événements qui aboutiront à la Seconde Guerre mondiale. L’Allemagne doit payer d’importantes réparations et parallèlement, les Alliés confisquent certains de ses territoires, ainsi que ses colonies. Combinées à la crise économique mondiale, ces pertes entraînent l’effondrement de l’économie allemande. Les Allemands se sentent humiliés et dépouillés, et ce sera là le terreau idéal pour l’avènement d’Hitler et la montée du nazisme. La  » légende du coup de poignard  » allemande, qui impute la responsabilité de la défaite aux Juifs, aux socialistes et à d’autres groupes de la population intérieure, renforce ce sentiment. De plus, le traité de Versailles ne sera pas respecté par l’Allemagne, pas plus que par les Alliés. Autant d’éléments qui renferment le germe de la radicalisation allemande et, finalement, de la Seconde Guerre mondiale.

Dans son discours des Quatorze Points qu'il tient le 8 janvier 1918 devant le Congrès américain, le président des Etats-Unis propose un programme pour mettre fin à la Première Guerre mondiale.
Dans son discours des Quatorze Points qu’il tient le 8 janvier 1918 devant le Congrès américain, le président des Etats-Unis propose un programme pour mettre fin à la Première Guerre mondiale.

L’article 231, responsabilité ou culpabilité ?

L’article 231 du traité de Versailles est très clair :  » Les gouvernements alliés et associés déclarent et l’Allemagne reconnaît que l’Allemagne et ses alliés sont responsables, pour les avoir causés, de toutes les pertes et de tous les dommages subis par les gouvernements alliés et associés et leurs nationaux en conséquence de la guerre, qui leur a été imposée par l’agression de l’Allemagne et de ses alliés.  » L’entière responsabilité de la guerre est imputée à l’Allemagne. La clause de culpabilité a été imaginée par des juristes américains : elle vise à rendre l’Allemagne juridiquement responsable des dommages avant même qu’ils aient été établis.

L’Allemagne interprète cette clause littéralement comme « Alleinschuld » (entière culpabilité) : elle est seule coupable de la Première Guerre mondiale et doit en payer le prix. La hauteur de ce prix n’est pas fixée par le traité. Après de longues tractations, elle sera fixée en 1921 à 132 milliards de marks-or, soit l’équivalent de 47 millions de kilos d’or, à verser en 66 annuités à la France, à l’Angleterre, à l’Italie et à la Belgique.

L’Allemagne proteste vigoureusement et demande à pouvoir consulter le rapport qu’une commission alliée a rédigé sur la question de la culpabilité. Les Alliés refusent de le lui remettre. L’Allemagne demande alors qu’une commission d’enquête neutre et indépendante étudie la question sur le fond. Nouveau refus des Alliés. Ils estiment qu’il est suffisamment clair que la guerre commencée par l’Allemagne fut  » le plus grand crime contre l’humanité et la liberté des peuples qu’ait jamais commis consciemment une nation se prétendant civilisée « . Cette réticence s’explique par une question d’argent : admettre que l’article 231 est abusif et que l’Allemagne n’est pas seule responsable du déclenchement de la guerre hypothèque le versement des réparations. En cas d’enquête par une commission neutre et indépendante, celle-ci se penchera aussi sur le rôle des Alliés, et il est clair qu’ils n’y tiennent pas.

Le 21 mars 1933. Hitler salue le président Paul von Hindenburg en s'inclinant poliment à l'occasion de la
Le 21 mars 1933. Hitler salue le président Paul von Hindenburg en s’inclinant poliment à l’occasion de la « Journée de Potsdam », la cérémonie d’ouverture officielle du Reichstag nouvellement élu, démontrant ainsi l’unité de l’ancien empire allemand et de la nouvelle Allemagne national-socialiste.

La légende du coup de poignard : qui est responsable de la défaite ?

L’article 227 du traité de Versailles réclame l’extradition de l’empereur Guillaume II. Pour les Allemands, c’est impensable. En août 1914, le pays tout entier se tient comme un seul homme derrière l’empereur, du moins c’est ce qu’on fait croire à la population. Jusqu’au dernier moment, les Allemands croient à la victoire. L’armistice et l’abdication de l’empereur en novembre 1918 interviennent dès lors comme un coup de tonnerre. Finalement, le gouvernement néerlandais refuse la requête d’extradition et les Allemands sont autorisés à juger eux-mêmes les criminels de guerre lors du procès de Leipzig. Mais l’humiliation est insupportable. La population allemande est victime de la formation d’un double mythe : d’abord, il y a eu au début de la guerre le mythe d’une grande unité qui n’a jamais existé et ensuite, celui censé expliquer l’inexplicable défaite, à savoir la  » légende du coup de poignard « . Ainsi, la responsabilité de la défaite ne serait pas imputable à l’armée allemande, pas plus qu’elle ne s’expliquerait par une supériorité militaire ou économique des Alliés, mais elle serait due à l’agitation des socialistes, des communistes et des Juifs au pays. Suivant la théorie du complot, l’Allemagne est sur le point de remporter la guerre lorsque le gouvernement civil de gauche de la république de Weimar ordonne au commandement de l’armée de déposer les armes. La guerre n’a donc pas été perdue sur le champ de bataille. Ce sont les révolutionnaires de gauche qui ont causé la défaite. Cette accusation est trop lourde à porter pour la jeune démocratie.

Lors des élections de 1919, les partis démocratiques remportent plus de trois quarts des voix, mais la première démocratie d’Allemagne – après l’empire – est divisée sur la question de la manière dont la guerre a été perdue. Les partis nationalistes optent pour la résistance, laquelle se cristallise autour du rejet du  » Diktat  » de Versailles, dont la clause de culpabilité est irrecevable. Il ne s’agit pas tant de l’ampleur des réparations que de la formulation selon laquelle l’Allemagne porte l’entière responsabilité de la guerre. L’opposition contre les  » criminels de novembre  » – les politiciens qui ont accepté le traité de paix – s’intensifie, tout comme la résistance contre l’occupation de la région de la Ruhr. Les nationalistes gagnent du terrain et réclament l’autodétermination et l’autonomie économique, le  » Lebensraum  » pour leur propre peuple. Le fossé entre la gauche et la droite se creuse. Le président Paul von Hindenburg, ancien chef d’étatmajor, décide, fin janvier 1933, de nommer Hitler à la chancellerie. Dans son ouvrage The Death of Democracy, l’historien américain Benjamin Carter Hett prétend que von Hindenburg fait ce choix parce qu’il craint lui-même plus que tout d’être poursuivi en justice par les nazis. Cette nomination signifie la fin de la république de Weimar et de la démocratie. En 1934, Hitler deviendra président – et dictateur – d’Allemagne. Désormais, la voie est ouverte au nazisme.

Une photographie de la séance d'ouverture de la conférence de paix de Paris au Trianon en janvier 1919.
Une photographie de la séance d’ouverture de la conférence de paix de Paris au Trianon en janvier 1919.

Chronologie : vers une nouvelle guerre

Comment évolue la situation économique et politique en Allemagne après le traité de Versailles ?

28 juin 1919 : les Allemands ont le couteau sur la gorge et doivent signer le traité de Versailles. Celui-ci contient la clause de culpabilité litigieuse. Ce traité impute l’entière responsabilité de tous les dommages à l’Allemagne et impose au pays de lourdes réparations. L’économiste britannique John Maynard Keynes met en garde contre les conséquences de ce traité impitoyable. L’Allemagne sera incapable de satisfaire aux sanctions, mais selon le climat politique qui règne alors, les mesures imposées sont encore trop légères. L’Allemagne devra emprunter de l’argent pour répondre à ses engagements, et risquera ainsi de perdre le contrôle sur son propre territoire. Les Alliés ne tiennent pas compte de l’énorme dette qui étouffe l’Allemagne après la guerre. La mesure classique qui consiste à faire tourner la planche à billets à plein régime débouche finalement sur l’hyperinflation.

En mai 1921, une Commission des réparations internationale fixe le montant dû par l’Allemagne à 132 milliards de marks-or soit, au cours actuel de l’or, quelque 1 750 milliards d’euros.

Hjalmar Schacht (1877 - 1970), président-directeur de la Reichsbank de 1923 à 1930 et ministre des Affaires économiques de 1924 à 1937.
Hjalmar Schacht (1877 – 1970), président-directeur de la Reichsbank de 1923 à 1930 et ministre des Affaires économiques de 1924 à 1937.

L’Allemagne accuse rapidement un retard de paiement et en 1923, elle interrompt le versement des indemnités de guerre. La Belgique et la France occupent la région industrielle de la Ruhr pour récupérer de l’argent et des marchandises. Les ouvriers se mettent massivement en grève. Le gouvernement allemand fait encore tourner la planche à billets tout aussi massivement. Effet inéluctable, la monnaie allemande se dévalue considérablement.

Les pays concluent un accord par lequel l’Allemagne promet de reprendre le paiement des réparations. Fin novembre 1923, sur conseil de l’économiste Hjalmar Schacht, l’Allemagne procède à une réforme monétaire impliquant la création de la nouvelle Rentenbank et l’introduction d’une nouvelle monnaie, le Rentenmark. Les Alliés introduisent le plan Dawes pour aider les Allemands à rembourser leurs dettes. Grâce à ce plan, l’Allemagne peut emprunter d’importantes sommes à l’étranger.

En 1929, un règlement définitif est trouvé avec le plan Young. L’Allemagne reçoit des prêts des Etats-Unis, lesquels seront à leur tour remboursés par la France et la Grande-Bretagne. Mais à ce moment précis, la grande crise boursière frappe les Etats-Unis, qui interrompent les prêts à l’Allemagne. Les Alliés réduisent le montant total des réparations à 112 milliards de marks-or.

En 1930 est créée la Bank for International Settlements (BIS) afin de rationaliser les paiements allemands. Les répercussions du grand krach boursier de 1929 viennent cependant lui mettre des bâtons dans les roues. L’Allemagne s’enfonce dans une grave crise financière et économique, et suspend temporairement le paiement des indemnités. L’énorme taux de chômage – près de 30 pour cent – est le terreau idéal pour la montée en puissance du NSDAP (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei, le Parti national-socialiste des travailleurs allemands).

Une parade organisée le 20 avril 1939 à Berlin célèbre le cinquantième anniversaire d'Hitler. A ses côtés, (de g. à d.) : Hermann Göring, Erich Räder en Walther von Brauchitsch.
Une parade organisée le 20 avril 1939 à Berlin célèbre le cinquantième anniversaire d’Hitler. A ses côtés, (de g. à d.) : Hermann Göring, Erich Räder en Walther von Brauchitsch.

En 1932, les pays conviennent que l’Allemagne ne devra plus effectuer qu’un tout dernier versement de réparations l’année suivante. Elle devra cependant rembourser tous ses emprunts internationaux.

Lorsque le NSDAP arrive au pouvoir en 1933, Hitler nomme l’économiste Hjalmar Schacht à la tête de la Reichsbank. A ce moment-là, l’Allemagne est pratiquement en faillite. Le pays cesse aussitôt le paiement des réparations, confisque toutes les devises étrangères détenues dans les banques allemandes et introduit le vol et l’extorsion, surtout à l’égard des Juifs. En même temps, l’Allemagne lance son propre New Deal en introduisant le programme Reinhart : de gigantesques travaux d’infrastructure sont entamés pour créer de l’emploi, relancer la croissance économique et accroître le pouvoir d’achat.

Contrevenant aux termes du traité de Versailles, l’Allemagne entame son réarmement. Via la BIS, un flux monétaire inversé se met en place, ce qui permet aux nazis d’élaborer leur arsenal de guerre. Grâce à des dépenses de déficit massives pour l’armement, à des subsides destinés à l’agriculture et aux classes moyennes ainsi qu’aux liens très étroits entre l’Etat et l’industrie, l’économie allemande se transforme en une économie prédatrice. L’Etat émet des lettres de change pour augmenter les emprunts souverains et financer tous ses projets ambitieux. En 1939, les revenus de l’Etat allemand sont évalués à 62 milliards d’euros, et ses dépenses à 101 milliards. Soixante pour cent de ces revenus sont consacrés au réarmement. Le  » miracle économique  » ne peut que mener à la guerre. Les devises étrangères dont l’Allemagne a besoin pour acheter les matières premières de l’industrie de l’armement manquent de plus en plus. Schacht est limogé et dans le cadre du Vierjahresplan (plan quadriennal), Hermann Göring est chargé de préparer  » coûte que coûte  » l’économie allemande à un conflit à l’horizon 1940. Il apparaît ainsi qu’Hitler et le régime nazi ont délibérément choisi la voie du réarmement et de la guerre.

Saint-Pétersbourg, 1917. La colère gronde à la veille de la Révolution russe. Ceci explique que le gouvernement russe ne participa pas aux négociations du traité de Versailles.
Saint-Pétersbourg, 1917. La colère gronde à la veille de la Révolution russe. Ceci explique que le gouvernement russe ne participa pas aux négociations du traité de Versailles.

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