© JOHN WESSELS/belgaimage

Nouvel accès de fièvre au Congo

Douze personnes (bilan officiel) ont été tuées par balles à Kinshasa le 7 août, près de la prison de Makala. A la source de ces nouvelles violences, le pouvoir congolais pointe le mouvement politico-religieux Bundu dia Mayala. Son gourou, Ne Muanda Nsemi, qui avait d’abord approuvé le maintien de Joseph Kabila au-delà de son mandat constitutionnel – arrivé à échéance fin 2016 -, avait ensuite changé de discours et appelé à l’insurrection. Incarcéré à Makala, il avait réussi à s’en échapper fin mai avec 4 000 autres prisonniers. Il menait depuis lors des actions dans le Kongo central, sa province d’origine. Boma et Matadi étaient d’ailleurs secouées au même moment par des manifestations similaires, accusant Kabila d’être au service du Rwanda. Entre-temps, les troubles persistent aussi dans le Kasaï et au Nord-Kivu. Dans la capitale, deux journées ville morte étaient organisées les 8 et 9 août à l’appel de l’opposition qui réclame la publication d’un calendrier électoral et le départ du président.

F. J. O.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire