Nous sauver du pire?

Votre lecteur M.-F. Andrieu, de Forges (lire Le Vif du 2 septembre) a bien raison: « A quand des conseils (quotidiens) pour préserver notre climat? » Qui s’en occupera? Les hommes politiques? Les médias? Les psychologues s’accordent à dire que nous sommes chacun le produit d’une jonction, ou plutôt d’une « interjonction », entre ce que nous sommes (virtuellement) et notre entourage, et les autres, et le monde. Entrez dans une cathédrale, ou une mosquée, quelles que soient vos croyances, votre scepticisme ou votre irréligion: vous serez autrement interpellé que par une publicité placardée sur un abribus. Pour changer de cap, y compris sur le plan écologique, nous avons besoin d’autre chose, dans l’observation de la rivière qui coule, de la pierre qui s’endurcit ou qui s’effrite, de la montagne qui culmine ou qui s’érode ; et encore du trait du peintre, du geste du danseur, de l’élan de l’amour et, bien entendu, de la musique dont les plus belles compositions nous font entendre ce qui est inaudible à l’oreille distraite. Changer? Aller vers un autre monde? Nous sauver du pire? Cela dépend de chacun d’entre nous. Transformons chacun, et ensemble, le monde pour qu’enfin il nous convoque autrement.

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