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Nettoyage spatial

C’est un satellite qui attrape les débris par une pince, les embarque et puis les désorbite. En tout cas, c’est le scénario de ce qui sera, en 2025, la première mission de nettoyage spatial jamais menée. Voilà les termes et l’objectif du contrat signé fin novembre entre l’Agence spatiale européenne (ESA) et la start-up suisse ClearSpace SA, dérivée de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Soit 86 millions d’euros pour enlever une structure porteuse à double lancement Vespa de la fusée Vega, qui tourne là-haut depuis le deuxième vol du lanceur européen en 2013.

Dans les faits, ClearSpace dirigera une équipe issue d’entreprises originaires de Suisse, de République tchèque, d’Allemagne, de Suède, de Pologne, du Royaume-Uni, du Portugal et de Roumanie. Comme rappelait l’ESA, « en près de soixante ans d’activités spatiales, plus de 5 550 lancements ont entraîné le suivi de 42 000 objets en orbite, dont environ 23 000 sont encore dans l’espace et font l’objet d’un suivi régulier. Avec une moyenne aujourd’hui de près de cent lancements annuels, et avec les désintégrations qui continuent de se produire à un taux historique moyen de quatre à cinq par an, le nombre de débris spatiaux continuera d’augmenter régulièrement. La mission démontrera sa capacité technique et commerciale à renforcer de manière significative la durabilité à long terme des vols spatiaux. »

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