Nationalisme et complexe

Un proche de Freud, Alfred Adler, a mis en évidence le complexe d’infériorité. Si, chez certains, il pousse au repli, à l’anxiété et à la timidité, chez d’autres, il conduit au contraire à une recherche pathologique du pouvoir et en fait des ennemis de la société. Il se confond, dans plusieurs symptômes comportementaux, avec son jumeau : le complexe de supériorité. En reprenant à Jung le concept d’inconscient collectif, j’en viens à conclure qu’une fraction de la population flamande souffre de ce complexe (NDLR : d’infériorité), meurtrier, dès lors qu’il frappe une société nantie et numériquement majoritaire. […] On peut s’interroger sur l’étiologie du complexe… Un comportement acquis, sans doute, que l’arrogance, le mépris et l’incompétence de représentants d’une certaine communauté francophone ont pu alimenter. Mais la grégarité des complexés, le cynisme de dirigeants et d’éditorialistes flamands ont fait le reste. […] Bruxellois, de père né à Leuven, j’ai des amis flamands et je ne veux pas les perdre. Je parle leur langue et certains d’entre eux, au cours de ma carrière, m’ont déclaré digne d’être des leurs ; j’en suis fier. Mais que faire quand la raison vacille ?

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