Mons, la vie au centre

Situé au centre historique de la cité du Doudou, sur le site de l’ancienne caserne Léopold, le complexe  » I love Mons  » est le fruit d’un partenariat public-privé lancé en 2006. Le projet, aujourd’hui terminé, offre à la ville de Mons deux nouveaux espaces publics, des bureaux et des commerces, ainsi qu’un complexe résidentiel d’envergure.

« I love Mons « , le projet emmené par le bureau d’architectes Matador, et lauréat du Grand Prix d’architecture de Wallonie 2015 dans la catégorie  » habitat collectif  » et du Prix spécial  » Reconstruire sur la ville « , s’inscrit dans un remarquable ensemble de bâtiments tels que la tour valenciennoise, le nouveau palais de justice et le nouveau théâtre du Manège. Sa partie résidentielle comprend 9 studios et 106 appartements d’une surface de 65 à 195 m2, avec une, deux ou trois chambre(s) à coucher. Chaque appartement dispose, par ailleurs, de sa propre terrasse et offre une vue sur le grand jardin intérieur.

Façade double

Le projet devait répondre aux attentes d’une clientèle en recherche d’espaces qui se distinguent, tout en s’intégrant au contexte institutionnel, monumental et culturel des lieux. La structure répétitive en brique venait ainsi répondre à l’objectif de monumentalité et d’urbanité en formant une façade pour l’espace extérieur, tandis que la façade vitrée, en retrait et volontairement discrète, permettait de créer un espace intermédiaire et pouvait correspondre plus librement aux découpages internes. La couleur choisie par l’atelier d’architecture Matador permettait, pour sa part, d’obtenir un jeu de clair-obscur dans lequel les espaces privatifs s’effaçaient au profit de la cohérence de l’espace extérieur. Un choix à l’origine d’un conflit qui aura longtemps opposé la Région wallonne aux architectes autour de l’interprétation des prescriptions urbanistiques.

Un bâtiment qui en impose

Le résultat est une architecture sérielle dont la force réside dans l’économie de moyens : l’effort est mis sur les qualités internes et la singularité des situations individuelles tandis que le rythme de la composition extérieure fait simplement écho à celui des façades historiques de la ville.

En installant les appartements entre des places publiques piétonnes et des jardins collectifs qui garantissent une qualité de vie en centre-ville historique, le projet contribue à la cohérence et à l’identité du quartier dans lequel il se trouve.

architectura.be

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