Lettre-ruban envoyée dans une bouillotte, par Bernard Boigelot. © COLL. ERIC ADAM/PHOTO: O. MALCHAIR

Merci Facteur!

Au rez-de-chaussée de la Grande Halle, le BPS22 propose une petite exposition aux contours modestes – quelques vitrines sur pieds et une poignée d’oeuvres accrochées au mur – dont l’intérêt est inversement proportionnel à son caractère peu spectaculaire. Deuxième volet d’un cycle consacré au mail art, Merci Facteur! examine la fortune de cette pratique sous nos latitudes. Pour rappel, il s’agit d’un mouvement né dans les années 1960 reposant sur l’échange de courrier entre les artistes. Déployé loin de tout intérêt mercantile et marqué par une grande générosité, le mail art se caractérise par le détournement, plein d’humour et d’ingéniosité, de la correspondance façon « cachet de la poste faisant foi ».

Pour ce nouveau chapitre, Pierre-Olivier Rollin, qui intervient ici comme commissaire, exhume les envois d’Eric Adam (1963, Rocourt) et de Bernard Boigelot (1953, Namur). Lettre-ruban envoyée dans une bouillotte, timbres détournés ou adresses d’expéditeurs codées… cette proposition décalée exalte la pure créativité.

Au BPS22, à Charleroi, jusqu’au 23 mai.

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