Méditerranée morte

Quiconque a déjà plongé dans certaines zones de la Méditerranée, autour des îles grecques notamment, a pu constater à quel point la vie sous-marine y est aujourd’hui rare, sinon absente. Un constat empirique que vient encore de confirmer le rapport Méditerranée Vivante, publié par des chercheurs français. En trente ans, pointe l’étude, « le bassin méditerranéen a connu un effondrement de sa biodiversité ». Baisse de 20% des populations de vertébrés en moyenne mais de 52% dans les zones côtières et sous la surface… Le seul thon rouge, par exemple, a vu sa population adulte baisser de 90% durant cette période. En cause, la surpêche et l’activité humaine.

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