© BEN STANSALL/AFP

Londres fait attendre un milliardaire

Après l’empoisonnement d’un ex-espion russe, Sergueï Skripal, et de sa fille, le 4 mars dernier à Salisbury, en Angleterre, l’oligarque Roman Abramovitch (photo), propriétaire du club de football de Chelsea, serait-il la première victime du refroidissement des relations entre Londres et Moscou ? Proche de Vladimir Poutine, le milliardaire attendait toujours, en début de semaine, le renouvellement de son visa britannique, selon le site The Bell. Son précédent visa avait expiré une vingtaine de jours plus tôt. Hasard ou non, la mise en ligne de l’information a coïncidé avec la publication, le 21 mai, d’un rapport de la commission des Affaires étrangères du Parlement britannique, très critique sur l’argent sale d’origine russe  » blanchi  » et caché au Royaume-Uni. La présence de ces fonds d’origine douteuse  » affaiblit la capacité du gouvernement britannique à répondre à la politique étrangère agressive du Kremlin, estiment les auteurs du document. Le recours à Londres comme base de repli pour des actifs liés à la corruption, et dont les propriétaires sont proches du Kremlin, fait partie d’une stratégie plus large de la Russie. Elle a des implications pour notre sécurité nationale. […] Combattre cette stratégie devrait être une priorité de notre politique publique « , concluent-ils.

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