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Les usages non-énergétiques

L’énergie acheminée en Belgique n’est pas toujours utilisée à cette seule fin. Loin de là: les usages dits « non-énergétiques », pour produire d’innombrables produits (plastiques, cosmétiques, pesticides…), consomment même 35% du pétrole acheminé dans le pays, selon la Direction générale de l’énergie du SPF. Ils constituent par ailleurs 18,5% de la consommation finale d’énergie, soit presque autant que les usages résidentiels (20,1%). « Nous sommes parmi les champions européens en la matière, observe Hervé Jeanmart (UCLouvain). Le port d’Anvers fait partie de nos pôles de production majeurs de vecteurs non énergétiques. Est-ce que cela a du sens, dans un pays qui manque d’énergie, de garder des activités de production de biens non- énergétiques? C’est une question qu’il faudra se poser dans les prochaines années, surtout s’il faut y acheminer des combustibles autres que le pétrole, plus complexes et coûteux à transporter. »

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