21-11-2018, 20:00Mise à jour le: 07-12-2020, 16:59
Depuis plus de vingt ans, la république du Salvador est confrontée à une violence endémique liée à l’activité des gangs. Devant l’incapacité des pouvoirs publics à endiguer le phénomène, ce sont les Eglises évangéliques qui prennent le relais en accueillant les convertis désirant rompre avec leur vie passée. La photographe Nadège Mazars a suivi le parcours de certains de ces repentis.
Alors que, depuis plusieurs mois, Donald Trump focalise l’attention sur des gangs d’origine salvadorienne, comme le MS-13, pour justifier sa politique anti-immigration en provenance d’Amérique centrale, les autorités de la petite république salvadorienne, qui affiche le taux d’homicide le plus élevé au monde, peinent à contrer la terreur autrement que par une politique de plus en plus répressive. Une politique qui, paradoxalement, alimente le désir d’émigrer. D’anciens membres de gangs, repentis, tentent pourtant de sortir du cycle de la violence et d’effacer un passé dont il portent les marques jusque sur leur corps. Avec le soutien des Eglises évangéliques, des programmes de réinsertion ont vu le jour. Mais leurs moyens restent extrêmement limités. Plongée dans ce purgatoire, avec Edwin, Roberto et d’autres, qui, avec l’aide de Dieu, ont décidé de remonter la pente.
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Les repentis du Salvador
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