Les pigeons de demain

Je lisais sur un réseau social un post du professeur Robert Andrianne (ULiège) selon lequel, ce 12 septembre, sur les 300 décès quotidiens, un seul était dû au Covid, sans commune mesure avec le cancer (85) ou les maladies cardiaques (81). La courbe de décès Covid est d’ailleurs aussi plate qu’une planche à pain depuis bien avant l’été. Les Chinois, eux, semblent être sortis de cette hystérie mortifère, presque en rigolant : des milliers ont bravé l’épidémie à Wuhan, épicentre du coronavirus, lors d’une mégafête techno aux alentours du 15 août dernier (sans masque ni distanciation sociale ni  » bulle à la con « ). Ici, la peur nous est vendue quotidiennement par les médias, et pour certains avec cynisme :  » nous voyons une accélération très claire de la consommation d’infos sur nos produis digitaux « ,  » notre portefeuille d’abonnés numériques a augmenté de 45 % « , ou bien encore  » le fait est que la crise sanitaire a confiné les gens chez eux, ils ont donc consommé plus d’infos sur leur smartphone ou leur laptop « , explicitait récemment un quotidien régional du sud du pays. Les premières capitalisations boursières mondiales sont numériques : Google, Apple, Microsoft, Amazon, Facebook, Tencent et Alibaba. N’ont-ils pas réalisé des profits historiques sur le dernier semestre ? Il existe une formule célèbre au poker :  » Si tu t’assieds à une table et qu’au bout d’une demi-heure, t’as pas repéré le pigeon, c’est que le pigeon c’est toi.  » Les pigeons de demain ne voleront plus en groupe (travaille, achète et divertis-toi seul chez toi). Les rapaces, eux, ont toujours vécu en solitaires.

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