Les Français et la réalité économique

Sans doute parce que, notamment, leurs dirigeants et candidats dirigeants sont trop fiers pour leur expliquer clairement que leur pays, qui traîne une dette publique de 2 415 milliards d’euros, est dans la dèche la plus criante, certains Français continuent de croire que tout leur est dû et de se comporter comme des vandales (NDLR : lors des manifestations nationales contre la réforme des retraites). Puisque leurs présidents et gouvernements successifs continuent de dépenser des millions d’euros pour perpétuer les fastes républicains, entretenir à grands frais les grands corps de l’Etat, maintenir le train de vie scandaleux de multiples institutions publiques, telles le Sénat, comment pourraient-ils comprendre que ce qu’ils demandent, c’est d’arracher la chair d’une bête qui n’a plus que la peau sur les os, la France ayant toujours refusé de faire les efforts d’économie que la Commission européenne lui a demandés. Pourtant, aujourd’hui, qu’elle le veuille ou non, elle n’a plus d’autre choix que de se soumettre à l’inexorabilité des règles arithmétiques, qui veulent que les moyens disponibles restent ce qu’ils sont, et que si l’on divise une quantité donnée, voire moindre, de moyens par un plus grand nombre de bénéficiaires, chacun reçoive moins, sauf si l’on en change la répartition. Or, le Français réclame que ça change mais n’accepte le changement que si celui-ci ne l’affecte pas personnellement.

Avec 2 415 milliards de dette publique, la france est dans la dèche la plus criante.

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