Les Accords de Paris sur le climat lors de la COP 21 de 2015, symbole des vertus de la diplomatie. © FRANCOIS GUILLOT/belgaimage

Les coulisses et les vertus de la diplomatie

Pour définitivement rompre avec l’image des  » réceptions de madame l’ambassadrice avec les Ferrero Rocher « , l’ancien diplomate français, Stéphane Gompertz, publie Un diplomate mange et boit pour son pays (Odile Jacob, 220 p.), livre beaucoup moins léger que ne pourrait le laisser augurer son titre inspiré par une remarque d’un confrère. L’auteur relate certes quelques plaisants souvenirs humoristiques ou emblématiques du volet  » représentation  » du métier. Mais le principal intérêt de son propos réside dans la description de négociations auxquelles il a participé et dans les enseignements qu’il en tire, parmi lesquels  » l’identification et la neutralisation des gêneurs  » figurent en bonne place. A l’ONU, à Genève, pour la création du groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU ; au Liban, pour la mise en place du mécanisme de surveillance du cessez-le-feu dans le sud du pays après l’opération israélienne des Raisins de la colère de 1996 ; à la COP 21, pour la conclusion des Accords de Paris sur le climat de 2015 ; au Caire, pour permettre le retour vers leur mère d’enfants enlevés par un conjoint égyptien, les actions de Stéphane Gompertz ont servi la recherche de solutions et prouvé l’utilité de la diplomatie. L’auteur n’en élude pas moins ses travers (les lourdeurs administratives, les erreurs d’appréciation, celles sur la Russie sont mises en exergue…) et souligne ses retombées, le coup de pouce à la population locale n’étant pas la moindre. Gérald Papy

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