Le procès Mawda saucissonné

Le procès de l’inspecteur de police (homicide involontaire), du chauffeur et du passeur (entrave méchante à la circulation avec circonstance de mort) impliqués dans la mort de la petite Mawda, une enfant irakienne appartenant à un groupe de migrants en transit, le 17 mai 2018, se tiendra les 23 et 24 novembre prochain à Mons. Jugement attendu deux semaines à un mois plus tard. L’affaire bénéficie d’une résonance internationale (Ken Loach, Roger Waters, Noam Chomsky) et nationale (Yannick Renier, David Murgia, Thomas Lavachery) à l’appel du collectif Justice4Mawda. Ce procès n’est qu’une face d’un même dossier, puisqu’un autre se déroule à Liège, qui porte sur l’ensemble de la filière de traite des êtres humains. Celle-ci était surveillée discrètement par des policiers flamands et français (le véhicule était doté d’une balise), à l’insu de la police de la route namuroise et montoise. Le parquet fédéral n’a pas voulu réunir les deux dossiers.

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