Le monde politique wallon devient-il fou ?

Les budgets wallons et francophones connaissent des déficits particulièrement inquiétants. Le redressement de la Wallonie, promis par tous les gouvernements wallons depuis quarante ans, se fait toujours attendre. Le chômage à Bruxelles et en Wallonie reste préoccupant. Le nombre de bénéficiaires du revenu d’intégration sociale dépasse chez nous de très loin la moyenne belge. La qualité de l’enseignement, au regard des tests internationaux, est médiocre. Le risque d’un éclatement du pays est tangible. Et je ne parle pas de l’emploi public surnuméraire […] Malgré cela, la non-majorité coquelicot persévère à tenter de mettre sur pied un gouvernement minoritaire, ou soutenu par des parlementaires  » dissidents  » d’autres formations politiques. A cette fin, ces partis consultent des membres de la  » société civile  » qui viennent tour à tour quémander des moyens supplémentaires pour l’objet qu’ils défendent. Mais où va-t-on ? Le bon sens a-t-il définitivement quitté le monde politique francophone ? […] La recherche et le développement doivent être les moteurs de l’économie de demain. Un enseignement de qualité est un préalable. Alors, qu’attendent-ils ? Je crains qu’une nouvelle occasion gâchée se profile. Manifestement, les responsables politiques francophones sont incapables de fixer les priorités, englués sans doute dans la politique politicienne et clientéliste qui nous ruine collectivement depuis tant d’années. Il ne restera bientôt plus que nos yeux pour pleurer, dans une Wallonie devenue indépendante où seuls les tenanciers de baraques à frites feront leur beurre.

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