© PHILIPPE CROCHET/PHOTO NEWS

Le crash d’Anderlecht

Vince The Prince est de retour ! Le 19 mai, l’annonce du comeback de Vincent Kompany à Anderlecht fait l’effet d’une bombe. Les supporters en oublieraient presque que, ce même jour, une défaite 2-1 à Gand prive le club bruxellois de Coupe européenne pour la première fois depuis cinquante-cinq ans ! Qu’importe : depuis le rachat chaotique du Sporting par le multientrepreneur flamand Marc Coucke, voilà le premier signe tangible d’une ambition à long terme.

Auréolé de ses exploits en Angleterre, à Manchester City, le ketje du nord de Bruxelles propose un projet à long terme. Il sera  » joueur-manager  » et, si la presse émet des doutes, l’euphorie est de mise parmi les fans. D’autant que son seul nom amène de beaux transferts durant l’été (Nasri, Chadli) et qu’il promet de renouer avec l’ADN du club : un foot-champagne inspiré par Guardiola, son mentor de City. Mais sans attaquant de pointe, c’est le flop. Début octobre, un piètre bilan de 6 points sur 27 amène la direction à appeler Frankie Vercauteren à la rescousse. Il remet les pendules à l’heure :  » Anderlecht n’est pas Manchester City.  » Et si Chadli brille enfin, le retard pris en championnat reste considérable. En outre, la gestion impulsive de Marc Coucke a fait plonger les finances dans le rouge. Grandeur et décadence. Bruges et le Standard, les éternels rivaux, sont loin devant.

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