Le coût de la transparence

Les règles de régulation et l’évolution de la fiscalité nécessitent des investissements conséquents, entre autres dans les systèmes informatiques, pointe Marc Hainaut.  » Ces coûts pèsent de plus en plus lourds et exigent d’atteindre une certaine taille critique poussant à la concentration des acteurs.  » Une tendance qui risque de s’accélérer en 2018 avec le second volet des règles de bonne conduite européennes Mifid. Globalement, MiFid 2 est axé sur la transparence et la protection de l’investisseur, selon le responsable de la gamme de produits de Belfius. Parmi les mesures phares, soulignons l’information sur les modalités d’exécution des transactions et l’interdiction des rétrocessions : des commissions versées par les gestionnaires de fonds aux distributeurs (banques) souvent à l’insu du client. Ces nouvelles règles engendrent un certain nombre de contraintes, mais représentent également une opportunité pour un acteur spécialisé dans la gestion de patrimoine, selon Nicolas Nève de la Banque de Luxembourg.

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