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Le cerveau de l’enlèvement de Pierre Piccinin

En 2013, Pierre Piccinin, professeur d’histoire dans le Hainaut et reporter à ses heures, était enlevé en zone rebelle en Syrie en compagnie de Domenico Quirico, journaliste au quotidien italien La Stampa. Ils seront libérés (photo) après 151 jours, et le versement par l’Italie d’une rançon de quelque six millions de dollars. Le cerveau de l’enlèvement serait aujourd’hui connu : non pas un rebelle syrien, comme le duo le pensait, mais un Libanais, Obeida al-H., membre d’une puissante famille qui se serait spécialisée dans le business des prises d’otages. D’après Pierre Piccinin, informé à bonne source en Italie, Obeida al-H. a été arrêté par l’armée libanaise à la fin de l’été dernier lors d’une opération destinée à chasser Daech de l’est du pays,  » et il aurait tout avoué « . L’ex-otage s’est empressé de rapporter ces nouveaux éléments au parquet fédéral,  » qui n’était pas au courant « .  » Jusqu’à présent, je n’ai jamais été entendu par aucun magistrat en Belgique « , se plaint-il. A sa libération, Pierre Piccinin avait affirmé, sur la base d’écoutes durant sa captivité, que le régime syrien n’était pas responsable de l’attaque au gaz sarin dans la banlieue de Damas.

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