La violence financière aussi

Voilà bientôt vingt ans que mon courrier paraissait dans Le Vif/L’Express, et quinze ans pour le second. Le temps s’est écoulé. Un  » fond d’écran  » reste et ne veut pas s’effacer malgré tout ce que j’ai mis en place pour l’estomper. Mon époux, violent, a fait durer la procédure douze ans. Contre-expertises, déni, etc. Il a été reconnu coupable. Néanmoins, le vol entre époux n’existant pas dans la loi, il a ponctionné mes avoirs financiers. La somme était très importante car j’avais hérité d’une  » petite fortune  » confortable de mes parents. […] Qui nous parle de la violence économique de ce genre de situation ? Ma vie qui promettait d’être sans souci financier a un tout autre visage. Chez les violents, il y a les impulsifs mais aussi les calculateurs.  » J’ai épousé un portefeuille « , me suis-je entendu dire… et je ne l’ai pas cru sur le moment, ou plutôt les moments car cela m’a été répété à trois reprises durant notre vie commune. Bien entendu, la vie de mes enfants a été impactée, je n’ai pas pu les aider comme je l’envisageais afin de les installer dans la vie. Vous, les journalistes, vous nous représentez, merci. N’omettez pas les aspects financiers de la violence conjugale.

Une réaction à l’actualité ? Le Vif/L’Express : 50, rue de la Fusée, 1130 Bruxelles. Courriel : forum@levif.be. La rédaction raccourcit certaines lettres pour permettre un maximum d’opinions.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire