LA VACHE QUI PLEURE

Excellent article de Marie-Cécile Royen dans Le Vif/L’Express du 25 juillet dernier. Seul problème, dans la  » tarte  » en bas de la page 35, l’Agence wallonne de l’air et du climat a  » oublié  » la vapeur d’eau, c’est-à-dire les nuages, dans son calcul sur l’origine des gaz à effet de serre. Or, ceux-ci ne sont pas anodins puisqu’ils représentent 90 % de ces gaz. Donc la  » tarte  » ne concerne que 10 % des émissions de ces GES. Ce qui veut dire que les responsabilités proportionnelles de cette tarte doivent être divisées par dix. L’impact de l’agriculture n’est donc que de 1,4 % dans l’origine des gaz à effet de serre. En outre, l’étude de l’agence wallonne, que je possède, avoue qu’elle ne tient pas compte de l’absorption de ces GES par les pâtures que les vaches broutent. Dernière remarque, les herbivores existent depuis la nuit des temps, ils sont donc une réalité millénaire naturelle, ce qui n’est pas le cas pour les 86 % restants (transports, l’industrie, la production d’électricité, le résidentiel, le tertiaire, etc.) de la fameuse  » tarte  » élaborée par l’Agence wallonne de l’air et du climat. Impliquer l’agriculture relève donc de la psychose et de la paranoïa.

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