par Frédérique Deghelt, Plon, 272 p.

La mystérieuse disparition de la reine du crime

En 1926, âgée de 36 ans, Agatha Christie disparaît. Durant dix jours, l’Angleterre va se mettre à sa recherche. Son portrait fera la Une des journaux cependant que la police interrogera son mari et ratissera la région. Frédérique Deghelt s’introduit dans l’esprit de la reine du crime et privilégie la piste du malheur conjugal pour expliquer la fugue. Agatha Christie venait de perdre sa mère, était au bord du divorce et ne supportait pas l’idée de se séparer de son infidèle époux. Le coeur et le cerveau en vrac,  » Agatha  » se réfugie dans un hôtel cossu du Yorkshire, où elle s’inscrit sous le nom de la maîtresse de son mari. Là-bas, elle dissimule son identité et s’invente une nouvelle vie auprès des autres clients pour oublier pendant quelques jours que la sienne part en lambeaux. Agatha Christie n’a jamais fourni d’explication sur cette fugue et celles avancées par Frédérique Deghelt sonnent juste. Le style, élégant, ne verse jamais dans la mièvrerie redoutée.

M. M.

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