Pour Delphine Boël, une victoire après six années de procédure. © CHRISTOPHE LICOPPE/PHOTO NEWS

La défense d’Albert s’effrite

L’affaire Delphine Boël ne se clôt pas. La Cour de cassation a rejeté le 13 décembre le pourvoi introduit par Albert II contre deux arrêts de la cour d’appel de Bruxelles. Double conséquence de cette décision : Jacques Boël n’est définitivement plus le père légal de Delphine et la procédure en reconnaissance de paternité peut débuter devant cette même cour d’appel. Pour Delphine Boël, c’est une victoire après six années de procédure.

Depuis 2013, elle conteste la paternité de Jacques Boël, ex-époux de sa mère Sybille de Sélys Longchamps. Un test ADN avait déjà confirmé qu’il n’est pas le père biologique de Delphine et un arrêt de la cour d’appel de Bruxelles de 2018 avait établi qu’il n’est pas son père légal. Le même arrêt a ordonné à l’ancien souverain de se soumettre à un test ADN. Le pourvoi en cassation a suspendu l’arrêt. Toutefois, le 16 mai 2019, la cour d’appel a rendu un autre arrêt, contraignant le mari de Paola à faire à brève échéance ce test génétique, avec la garantie que les résultats ne seraient utilisés qu’au cas où la Cour de cassation confirmerait les précédents arrêts. Albert II s’est ainsi soumis à un test ADN le 28 mai. Delphine va désormais demander que l’expert remette son rapport à partir du test. Et, sur cette base, réclamer que le roi retraité soit reconnu comme son père.

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