Les marches de l'escalier et les passerelles apparaissent comme un long ruban de bois s'étirant du hall d'entrée jusqu'au troisième niveau. © LAURENT BRANDAJS

L’unité fait la force

L’implantation d’une architecture à la fois très différente et respectueuse de ses voisines exige du savoir-faire, à plus forte raison lorsque ni le terrain ni l’environnement direct ne facilitent les choses.

Le terrain présentait non seulement une différence d’un niveau entre le jardin et la rue mais également une déclivité dans l’autre sens, avec un point haut à gauche et un point bas à droite. Deux autres contraintes – la relative étroitesse du terrain et les prescriptions urbanistiques imposant des reculs – ont conduit à la création d’un bâtiment le plus compact possible. Son implantation précise s’est faite en fonction du voisinage direct, présentant d’une part des façades avant qui ne sont pas parallèles à la voirie, d’autre part des maisons décalées les unes par rapport aux autres. Afin de respecter cette configuration générale et de minimiser l’impact du projet, l’architecte, après avoir analysé le spectre solaire, a aligné la façade arrière de sa maison sur la façade avant de la maison voisine de droite.  » Nous avons fait en sorte que nos voisins reçoivent la même quantité de soleil et de lumière qu’auparavant, alors que notre bâtiment est plus élevé. Le problème ne se posait pas de l’autre côté, puisque la maison en question se situe en contre-haut, au-delà du talus qui longe notre autre façade latérale.  »

L'unité fait la force
© LAURENT BRANDAJS

Allègement visuel

Pour habiller la maison, l’architecte a opté pour une combinaison de briques et de bois :  » Cette différenciation des matériaux a permis des découpes qui rendent le parallélépipède moins monolithique.  » Le socle de la maison est ainsi recouvert de briques, de même que le flanc gauche et son retour en façade avant. Le reste du volume est couvert d’un bardage en cèdre. Les différentes découpes vitrées allègent l’ensemble, tout comme le débord du séjour formant un porche au-dessus de la porte d’entrée et de celle du garage.

Le principe de compacité appliqué à l’architecture extérieure a été reproduit à l’intérieur. Tous les espaces dépendant des techniques ont été concentrés en un bloc central : cuisine, salle de bains et salle de douche, WC, cellier, rangements principaux et, bien sûr, toutes les techniques situées dans deux larges gaines latérales aisément accessibles.  » Absolument tout est regroupé au même endroit, y compris les descentes d’eau « , précise l’architecte. Les espaces de vie gravitent autour de ce bloc central, selon l’orientation bioclimatique de la maison. L’architecte a également tenu à produire une forme d’unité dans les différents traitements du projet. Il en est ainsi du sol, qui présente partout le même revêtement coulé en polyuréthane, comme de l’escalier qui, sur les trois niveaux, apparaît comme un ruban continu en bois.

A part quelques adaptations, la quasi-totalité de la cuisine est issue de mobilier standard.
A part quelques adaptations, la quasi-totalité de la cuisine est issue de mobilier standard.© LAURENT BRANDAJS

Réalisation : Open Architectes, Bertrand Noël – www.openarchitectes.be

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L'unité fait la force
© BEAL

Un sol qui a la  » classe  »

Vous envisagez de remplacer votre revêtement de sol mais lequel choisir parmi la vaste offre de produits et de techniques de pose ? Si chaque revêtement a ses avantages et ses inconvénients, un des premiers critères à prendre en compte est la destination future du revêtement. Pour vous aider, une classe d’usage a été attribuée à chaque matériau. Cet indice vous indique si le revêtement est capable de supporter plus ou moins de passage. Dans le jargon du secteur, on parle  » d’intensité  » : plus le sol est sollicité, plus l’intensité est élevée. On opère, en général, également une distinction entre les zones de passage modérées (chambre à coucher, chambre d’enfant), normales (salle à manger, séjour) ou intensives (cuisine, couloir…). En définissant la bonne catégorie, le choix du revêtement satisfait à l’intensité d’utilisation et conforte sa durée de vie. Si vous ne retrouvez pas cette information sur le produit, demandez-la au fournisseur ou au professionnel qui assurera la mise en place du revêtement.

Dans la salle de bains, la porte en verre sablé laisse passer la lumière provenant du grand vitrage en façade latérale.
Dans la salle de bains, la porte en verre sablé laisse passer la lumière provenant du grand vitrage en façade latérale.© LAURENT BRANDAJS
Dans la chambre parentale, les grandes fenêtres offrent une vue à 180° sur la campagne environnante.
Dans la chambre parentale, les grandes fenêtres offrent une vue à 180° sur la campagne environnante.© LAURENT BRANDAJS
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