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L’hygiéniste buccodentaire

Que fait un hygiéniste buccodentaire?

L’hygiéniste se concentre principalement sur les aspects préventifs des soins buccodentaires. Il s’assure de la bonne hygiène dentaire des patients et leur dispense des conseils adaptés si nécessaire. Il peut également se charger d’actes tels que le détartrage, l’application de fluor ou la pose de scellant (qui comble les sillons des dents pour prévenir l’apparition de caries). En plus de ses missions préventives, il est aussi habilité à poser à la demande du dentiste un certain nombre d’actes médicaux spécifiques, comme la réalisation de radiographies ou l’ablation de fils de suture.

Quelle différence avec l’assistant dentaire?

L’hygiéniste peut réaliser des prestations telles que le détartrage sans supervision, tandis que l’assistant seconde le dentiste (p.ex. en lui passant ses instruments ou en les désinfectant après usage), mais ne peut pas intervenir dans la bouche du patient de manière autonome. En général, l’assistant s’acquitte également de tâches administratives.

Quelle formation faut-il?

Pour obtenir l’agrément en tant qu’hygiéniste bucco-dentaire, il faut réussir une formation de bachelier d’une durée de trois ans, proposée à la Haute École de la Province de Liège et à Bruxelles, où elle est co-organisée par la HELB Ilya Prigogine, la Haute École Léonard de Vinci et l’ULB. Après obtention du diplôme, l’hygiéniste devra en outre suivre chaque année au moins 15 heures de formation continue.

En Flandre, la formation de mondhygienist est proposée à la haute école Artevelde (Gand) et à l’UCLL Louvain-Limbourg.

Pourquoi cette profession a-t-elle été créée?

La formation est organisée en Belgique depuis 2016 et les premiers hygiénistes ont donc quitté les bancs de l’école en juin 2019. Cette nouvelle profession paramédicale répond à une demande du secteur suite au constat que, pénurie de dentistes aidant, les soins dentaires curatifs ont de plus en plus tendance à prendre le pas sur les soins préventifs. Les hygiénistes doivent contribuer à combler ce manque en s’occupant plus spécifiquement des aspects préventifs des soins dentaires et en déchargeant les dentistes de certaines tâches. L’idée est aussi qu’ils puissent offrir des soins plus accessibles aux groupes vulnérables qui ont actuellement du mal à trouver le chemin des soins dentaires, comme par exemple les personnes âgées ou handicapées vivant en institution.

Quels débouchés pour les diplômés?

Les titulaires d’un diplôme d’hygiéniste bucco-dentaire peuvent travailler au cabinet d’un dentiste ou d’un médecin spécialiste en chirurgie buccale et maxillo-faciale, mais aussi en 2e ou 3e ligne dans un hôpital, un centre de promotion de la santé à l’école, une maison médicale ou un établissement de soins.

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