L’humain en péril

Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) affirme que l’humanité est « à l’aube de retombées cataclysmiques » – pénuries alimentaires, montée des eaux, pauvreté extrême, déplacements de populations, etc. -, soulignant que la vie sur Terre sera inéluctablement et irréversiblement transformée quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans ; voire plus tôt, puisque la probabilité que la hausse fatidique de 1,5° C de la température soit dépassée dès 2025 est de 40%. Bref, « le pire est à venir » mais les Belges, dont certains ont été mis à rude épreuve à cause des restrictions « pandémiques », sautent dans leur voiture ou se précipitent dans les aéroports pour reprendre exactement leur vie d’avant. Au cours des années 2020 et 2021, les grands prêtres de la science, de la politique et des médias nous ont pourtant seriné que, vu la permanence des risques liés aux virus, la vie d’après-pandémie devrait obligatoirement être toute différente, plus saine et moins vagabonde. L’après-pandémie aurait pu nous offrir une occasion unique de « redéfinir notre mode de vie et de consommation », le seul espoir de survie que nous laissent les experts du Giec […]. Or, comme ce fut très souvent le cas dans l’histoire de l’humanité, ce sont l’égoïsme, la jouissance et le court terme qui sont en train de l’emporter sur l’altruisme, la raison et le long terme.

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