L’ autopompe

Le Larousse fait remonter l’origine du mot à 1928. En Belgique, les premières autopompes, ou arroseuses, ont été utilisées par la gendarmerie au début des années 1950. « Le modèle Ford F5 était équipé d’un réservoir de 2 800 litres ainsi que de deux canons qui devaient être actionnés depuis l’extérieur de la cabine », rappelle la Police fédérale. Les gendarmes étaient donc exposés aux projectiles des mécontents. La pompe en bronze utilisée à l’époque était conçue pour projeter divers liquides, y compris… de l’eau de mer. Depuis les années 1950, les modèles se sont perfectionnés, augmentant notamment le volume de leur citerne. Utilisées lors des manifestations, ces autopompes impressionnantes, équipées de sirènes, permettent de repousser la foule sans entrer en contact direct avec elle et sans recourir à la force physique ni aux armes. L’ eau, projetée à plusieurs dizaines de mètres, peut renverser un manifestant et, parfois même, sérieusement le blesser. Les arroseuses du XXIe siècle peuvent désormais ajouter à leur eau des gaz lacrymogènes, voire même des colorants qui permettent de retrouver facilement les plus rebelles. Sans surprise, elles sont aussi équipées de caméras.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire