En train, les langues dépassent parfois les frontières

L’usage des langues dans les trains est strictement réglementé. Pas question d’entendre un mot de français en Flandre et vice versa en Wallonie. Au mètre près, l’idiome change. Tant pour les messages sonores que pour les tableaux indicateurs. A Bruxelles, les deux langues sont utilisées en alternance. En Wallonie et en Flandre, le français ou le néerlandais, exclusivement. Pourtant, l’épidémie de coronavirus a un peu desserré la vis.  » Vu l’urgence sanitaire, explique le ministre de la Mobilité, François Bellot (MR), une dérogation provisoire à la loi sur l’emploi des langues est prévue. Elle vise à ce que la SNCB communique dans les trois langues nationales et en anglais, afin d’assurer une information efficiente des usagers et la sécurité du personnel ferroviaire.  » De nombreuses associations citoyennes posent d’ailleurs la même revendication pour tous les messages au public liés à la sécurité.

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