En 10 livres…

Antigone, par Henri Bauchau (Actes Sud). Une superbe interrogation des mythes anciens, à l’usage de nos angoisses d’aujourd’hui.

Le Sabotage amoureux, par Amélie Nothomb (Albin Michel). L’opus d’Amélie que nous préférons. Un regard drôle et pénétrant sur les malignités de l’enfance et les mécanismes de la séduction amoureuse. Et, bien sûr, Stupeur et tremblements.

La Petite Dame dans son jardin de Bruges, par Charles Bertin (Actes Sud). Une vision nostalgique et émerveillée sur les illuminations de l’enfance.

La Question humaine, par François Emmanuel (Stock). Un récit limpide et profond sur l’émergence sournoise d’un passé honteux dans notre univers actuel, ou « du rapport entre les « ressources humaines » et le nazisme ».

Un été autour du cou, par Guy Goffette (Gallimard). Un regard splendide et amer sur les affres de l’enfance face à la cruauté et la perversité. A raté de peu le Goncourt 2001. Dommage.

La Plage d’Ostende, par Jacqueline Harpman (Stock). Une belle radioscopie d’une passion amoureuse à travers une société bourgeoise. Et une mention spéciale pour un Harpman trop inaperçu, La Fille démantelée, bien loin des soucis de salon des beaux quartiers.

Octobre long dimanche, par Guy Vaes (Jacques Antoine). Un grand et vertigineux classique du réalisme magique.

La Nuit l’après-midi, par Caroline Lamarche (éd. de Minuit). La révélation de soi à travers un érotisme sans fard ni complaisance.

Mort d’un parfait bilingue, par Thomas Gunzig (Au Diable Vauvert). Un récit joyeusement picaresque des dérives atroces d’un monde du paraître, du pouvoir et du profit à tout prix.

Des tonnes d’amour, par Stefan Liberski (Niffle-Cohen). Un regard désopilant et cruel sur l’ordinaire de l’amour, de la culture, de la vie…

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