Le loup, de retour en Belgique. © BELGAIMAGE

Emoi après la mort de Naya

Début 2018, pour la première fois depuis plus d’un siècle, une louve baptisée Naya était de retour en Flandre, dans le Limbourg. En mai 2019, l’Institut de recherche pour la nature et la forêt l’annonçait même enceinte, après avoir croisé la route d’un mâle, August. Mais, un mois plus tard, elle disparaissait subitement des écrans-radars. Après plusieurs hypothèses, à la fin du mois de septembre, son absence persistante, tout comme celle de ses petits qui auraient dû naître entre-temps, ne laisse plus de place au doute.

Ni malade, ni empoisonnée, elle aurait été froidement abattue, d’après la cellule Inspection de l’Agence pour la nature et la forêt en Flandre. Par des professionnels, puisque son territoire, dans le domaine militaire du Bourg-Léopold, n’était pas accessible au grand public. Des associations ont par la suite proposé une prime de 30 000 euros pour toute information permettant d’identifier les responsables, jusqu’ici introuvables. Depuis la signature de la convention de Berne en 1979, le loup est une espèce protégée en Europe. En Wallonie, cinq loups différents ont ainsi été aperçus sur le territoire au cours des deux dernières années. Si la plupart ne sont que de passage, l’un d’eux, baptisé Akela, s’est installé pour de bon dans les Hautes Fagnes depuis 2018.

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