Du crime de féminicide

L’article  » Le féminicide doit être un crime distinct dans la législation  » (levif.be, 17 février) en rappelle la définition :  » Des femmes tuées pour le simple fait qu’elles étaient du genre féminin « . Pour les crimes conjugaux, les raisons sont multiples et variées. Dans un tiers des cas, le crime survient au moment de la séparation des conjoints. Dans un tiers des cas, le conjoint masculin se suicide après l’homicide. Les études de Muray Strauss et Suzanne Steinmetz ont démontré que les violences conjugales sont un processus symétrique (madame est donc aussi violente que monsieur). Leurs études, et les centaines d’autres qui ont confirmé leurs résultats, n’indiquent que de légères différences entre les violences conjugales des hommes et des femmes. Madame est un peu plus agressive que monsieur, c’est donc elle qui inflige le plus de blessures physiques. Mais madame a moins de force que monsieur, c’est donc monsieur qui provoque les blessures les plus graves. C’est aussi pour cette raison que monsieur tue plus fréquemment que madame. La première étude de Strauss et Steinmetz est sortie en 1980, il y a quarante ans…

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