Discrimination à la mobilité dans la capitale ?

Tout le monde s’accorde à dire qu’il faut privilégier les transports en commun et qu’il faut donc créer ou aménager des parkings de délestage. Prenons, par exemple, le parking situé à la station de métro Crainhem, juste à la limite entre Woluwe-Saint-Lambert et Crainhem : parking gratuit, un peu trop étroit, mais qui allait être agrandi. Il y a effectivement eu du changement : depuis le 29 octobre dernier, ce parking n’est plus accessible qu’aux navetteurs munis d’un abonnement, habitant à au moins deux kilomètres et se rendant à au moins deux kilomètres.

De plus, renseignements pris auprès de la société gérante de ce parking, pour pouvoir obtenir un tel abonnement, il faut, entre autres, produire une attestation de l’employeur. Cela veut donc dire que ce parking n’est plus accessible aux visiteurs d’un jour, aux pensionnés, aux étudiants, etc. et qu’il n’y a plus une seule voiture garée en semaine après 18 heures, ni les samedis et dimanches. Est-ce cela qu’on appelle privilégier la mobilité ?

Et, puisque c’est un terme à la mode, n’est-ce pas là une forme de discrimination. Comment font les étudiants et les autres pour se rendre dans le centre de la ville ? […]

Ne pensez-vous pas qu’il aurait été plus efficace d’élaborer un système où ce parking serait réservé aux usagers  » abonnés « , par exemple, de 6 heures à 18 heures et ensuite lever les barrières pour rendre l’endroit accessible à tous comme auparavant ? Sans doute ! Mais les grands penseurs faisant partie d’un cabinet ministériel ne sont pas payés pour penser comme ça. Jamais, dans les décisions, on ne voit à long terme (il suffit de voir les tunnels, les ponts, les ascenseurs dans les stations de métro et j’en passe et des meilleures).

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