Tsai Ing-wen, une gestion empreinte de fermeté. © GETTY IMAGES

Dirigeantes contre virus

Quelques pays industrialisés se sont distingués dans le monde pour l’efficacité de leur lutte contre le coronavirus. Beaucoup de ceux-là étaient dirigés par des femmes: l’Allemagne et la Finlande, en Europe, Taïwan, en Asie, et la Nouvelle-Zélande, en Océanie. Coïncidence ou influence?

Certes, l’expérience des pandémies précédentes et la méfiance à l’égard de la Chine continentale peuvent expliquer la quasi immunité de Taïwan. Mais dans un contexte tendu, la présidente Tsai Ing-wen, 64 ans, réélue pour un deuxième mandat le 11 janvier 2020, a fait preuve de fermeté et d’efficacité pour contenir la propagation du virus (sept décès). De même, la Nouvelle-Zélande, pays à la densité de population faible et partie du continent le moins touché, n’était pas spécialement exposée. Il n’empêche, la rapide fermeture des frontières et la stricte application d’un confinement décidées par le gouvernement de Jacinda Ardern, 40 ans, ont limité les effets de la pandémie (vingt-cinq morts). Après la gestion pleine d’empathie de l’attentat antimusulman de Christchurch en 2019, la Première ministre a réalisé un sans-faute qui lui a assuré un nouveau mandat, cette fois sans le parti nationaliste Nouvelle-Zélande d’abord, après les législatives du 17 octobre (65 sièges sur 120).

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