Des salaires équilibrés

Le départ de Dominique Leroy de Proximus a créé pas mal de polémiques, avec le rebondissement après la décision d’un opérateur néerlandais de ne finalement pas l’engager. Sa motivation s’orientait, semble-t-il, vers un salaire plus élevé et, sur ce sujet, je me pose toujours la question sur les écarts de salaire entre le travailleur le moins rémunéré et le directeur de son entreprise. Ce dernier a bien sûr droit à un salaire à la hauteur de ses responsabilités mais il faut reconnaître que bien souvent la rémunération est disproportionnée et parfois choquante. Dès lors ne faudrait-il pas que le salaire entre le plus bas et le plus élevé soit par exemple de 1 à 10 ? Finalement, il est bon de rappeler que sans les travailleurs une entreprise est à l’arrêt et qu’ils sont encore plus nécessaires qu’un patron qui peut être remplacé. L’exemple de Proximus est une démonstration qu’actuellement l’entreprise fonctionne normalement sans qu’il y ait un capitaine à la barre.

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